Entrée 20 Dh

Visite guidée de la Légation américaine de Tanger (durée environ 1h 30)

Directrice adjointe de TALIM, et adhérente de Tanger Accueil, Yhtimad Bouziane, a la gentillesse de nous faire une visite guidée et personnalisée de ce lieu mythique à Tanger. Même si vous y êtes déjà allé, vous ne connaissez pas tous ses secrets.

La Légation Américaine de Tanger a été offerte aux Etats-Unis en 1821 par le Sultan Moulay Slimane, et est considérée comme le seul Monument Historique National en dehors du territoire des Etats-Unis.

Aujourd’hui, rebaptisée « Institut de la Légation américaine de Tanger pour les études marocaines » (TALIM), on peut y trouver un musée, un centre de recherche qui accueille des étudiants américains intéressés par la région de l’Afrique du Nord et Moyen-Orient, une bibliothèque de recherche (+ de 8000 références) - unique bibliothèque de langue anglaise du Maroc et un centre culturel.

On y découvre des expositions retraçant les relations qu’entretiennent les Etats-Unis et le Maroc depuis 1777 que l’on ne peut bien appréhender qu’au travers des explications et commentaires d’Ythimad. Y sont exposés également des toiles des peintres marocains, notamment Mohamed Hamri, Hassan El Glaoui et Mohamed Ben Ali R’bati. Un pavillon est dédié à l’écrivain, traducteur et compositeur américain, Paul Bowles, auteur d’ "Un thé au Sahara", et qui termina ses jours à Tanger en 1999..
La Légation est dirigée depuis un an par Mme Jennifer Rasamimanana qui a été diplomate des Etats-Unis pendant plus de 20 ans, Parmi les nombreux postes qu’elle a occupé, figure celui de Consule Générale des Etats-Unis à Casablanca de 2017 à 2020. Elle a également exercé ses talents diplomatiques en Jordanie, en Tunisie, en Syrie et au Togo.

La Légation est une immense résidence de quarante pièces, meublées à la mode du XIXe siècle. Mêlant les styles occidentaux et mauresques, les bâtiments ont conservé leur empreinte d’origine.

La Legation est constituée de deux maisons. La deuxième maison fut achetée en 1890 par un consul américain, Maxwell Blake, qui en fit don aux Etats-Unis. En traversant par le passage surplombant la ruelle reliant les deux parties, on peut remarquer le contraste entre les deux bâtiments : le premier, européen ; et le second, marocain, avec ses moucharabiehs pour voir sans être vu.